De tortues en aiguilles

De tortues en aiguilles

Anna Gavalda

Je viens de terminer le gros pavé de Anna Gavalda:"la consolante" que Patricia m'avait offert!

               

"Qui est ce Charles Balanda ? Un architecte quarantenaire en passe de rater sa vie, mais qui ne semble en prendre conscience qu'au moment où il apprend la mort d'une femme qu'il a aimée. Le moment pour lui de se rendre compte qu'il vit aujourd'hui avec un femme qu'il n'aime pas (et qui ne semble pas beaucoup l'aimer non plus), qu'il fait un travail qui l'use (et qui n'a rien à voir avec ses rêves de jeunesse), et qu'il ploie sous le poids de remords bien plus pesants encore.

Il sombre, se traîne, se lamente – en bref, il fait son deuil – mais heureusement pour lui (et pour nous), notre héros croise la route d'un personnage lumineux, une radieuse Anglaise du nom de Kate, installée dans un paysage féerique à la Grand Meaulnes, et qui traîne à sa suite une ribambelle d'enfants extraordinaires.

La suite, on vous laisse l'imaginer, disons simplement que les transports de la fin valent bien les tracas du début. Et que comme à son habitude, Anna Gavalda a le don de (re)donner du goût à la vie, de vous prouver qu'elle vaut bien la peine d'être vécue.

Est-ce la lumineuse Kate, la Consolante du titre ? Sachez qu'à la pétanque, comme on l'apprend dans le livre, la consolante est « la partie pour rien», celle qui vient après la revanche, qui est « sans enjeu, sans compétition, sans perdants », et que l'on joue pour le plaisir. Mais rien ne nous ôtera de l'idée que quelques formidables personnages du livre (toutes des femmes, d'ailleurs) pourraient mériter l'appellation."

J'avais déjà lu l'excellent livre de Anna Gavalda:

                      

offert par mon fils Eric,il l'avait dévoré!

"L'action se déroule à Paris, au pied de la tour Eiffel très exactement, et couvre une année. Ce livre raconte la rencontre puis les frictions, la tendresse, l'amitié, les coups de gueule, les réconciliations et tout le reste encore, tout ce qui se passe entre quatre personnes vivant sous un même toit. Quatre personnes qui n'avaient rien en commun au départ et qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Un aristocrate bègue, une jeune femme épuisée, une vieille mémé têtue et un cuisinier grossier. Tous sont pleins de bleus, pleins de bosses et tous ont un cœur gros comme ça (non, plus gros encore !)…
C'est la théorie des dominos à l'envers. Ces quatre-là s'appuient les uns sur les autres mais au lieu de se faire tomber, ils se relèvent. On appelle ça l'amour."

Ses livres sont un enchantement mais il faut les mériter!Maintenant je vais pouvoir regarder le film,que l'on m'a offert en DVD!

Ensemble, c'est tout : le film

                   

Je suis certaine que je vais adorer mais comme tous les  films tirés des livres,je vais trouver celà très différent (car nous faisons notre scénario dans notre tête avec les décors...)pour moi toujours la lecture avant de voir le film!

BIO!Anna Gavalda

Anna Gavalda est née en 1970 en région parisienne, où elle vit toujours.

A quinze ans elle est élève d'une institution religieuse à Saint-Cloud, avant une "désolante hypokhâgne" au lycée Molière puis une maîtrise de lettres moderne en Sorbonne.

En 1992, elle est la lauréate de La plus belle lettre d'amour, pour France Inter.

Elle a publié son premier livre un recueil de nouvelles, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (Le Dilettante), en 1999, et son premier roman Je l'aimais (Le Dilettante) en 2002

Quelques critiques suite à la publication de Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (1999) :

"Une nouvelliste est née" ("Le Courrier Picard")

"En douze nouvelles subtiles, cette jolie blonde fait le tour de notre époque" ("Le Figaro")

"Une douzaine de nouvelles toutes plus vives, insolentes, acides, les unes que les autres" ("L'humanité")

"Une inconnue au talent pétillant, vif, pointu. Pour ne pas avoir l'air idiot, c'est Madamoiselle Gavalda qu'il faut lire" ("Le Figaro Madame")

"de son écriture gracile, craquante, la pince-sans-rire au gros-coeur, fait de l'éphémère indélébile et nous chamboule, elle est vraiment terrible Anna Gavalda" ("Télérama")

"Avec une cruauté souriante, elle traque ces mille petits travers contemporains qui gâchent tout." (Le Figaro Magazine")

"Anna Gavalda est un rayon de soleil dans le ciel encombré de la rentrée" ("L'Aurore/Le Figaro")



04/07/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres